10/07/2007
Luis Cardoso, tébé et "nuit blanche" à Paris
A l'occasion de la venue à Paris de l'écrivain Luis Cardoso (voir rubrique "Timor en France") l'association a organisé, le samedi 6 octobre, une rencontre amicale d'amis du Timor Leste dans un restaurant à Belleville. 16 personnes étaient présentes, selon le restaurateur.
Avant, Luis Cardoso était l'invité de l'émission "Lusitania" de Radio Aligre (93.1), pour parler de son travail, de son dernier livre et des littératures du Timor en général, accompagné par Carlos Semedo. L'émission était animée par Marlène et Anita.
Le 6 octobre était aussi le jour de la "nuit blanche", (pour les non-parisiens, c'est une manifestation artistique annuelle, le premier samedi d'octobre, qui en est à sa quatrième édition, qui propose des centaines d'installations d'art contemporain vers lesquelles convergent les visiteurs. Et ils sont nombreux depuis la première année).
Cette fois-ci il y a eu deux millions de personnes qui ont déambulé dans les rues de Paris (selon les organisateurs...), pendant toute la nuit (effet également de la victoire de l'équipe de France contre la Nouvelle Zelande pour le championnat du monde de rugby).
Eh bien, cette année, on a dansé le tébé timorais dans la nuit blanche !!!... Cela s'est fait grâce à la complicité de Pierre Berthelot, le directeur artistique de la compagnie d'arts de la rue "Générik vapeur", qui avait installé un "totem" urbain juste à côté de la Cinémathèque française, dans les jardins du Parc de Bercy.
Son projet, intitulé "Carnac, number one", en fait un bus vertical, est resté toute la nuit entouré de chants de cigales.
Nous avons apporté un enregistrement de tébé et à minuit nous avons dansé autour de ce "totem", en entraînant avec nous quelques spectateurs de la "nuit blanche".
Pour ceux qui ne le sauraient pas : le Tebe (lire tébé) signifie un groupe de
personnes qui chante en cercle, en se donnant les mains ou en croisant les bras
et en battant le rythme avec les pieds. C'est la chanson la plus populaire parmi
les Timorais. C'est généralement une chanson nocturne, interprétée au clair de
lune dans les régions chaudes ou autour d'un feu dans les villages de montagne
ou à l'aube.
On a l'habitude de dire que "là où il y a un tébé on n'a pas sommeil",
exactement ce qu'il faut pour une "nuit blanche"...
RFI transmettra un enregistrement sonore de l'évenement ainsi qu'une interview de Luis.
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